Jusqu’au 14 août, le Centre Pompidou propose une rétrospective conséquente du photographe américain Walker Evans.
Si vous aimez la photographie, je vous recommande vivement de découvrir cette exposition qui réunit plus de 400 oeuvres d’un photographe du XXe siècle particulièrement influent.
J’ai également appréciée la scénographie particulièrement dynamique, ce qui était loin d’être évident vu la taille de la plupart des photographies et la quantité d’oeuvres exposées. A noter que les photos sont suffisamment espacées pour ne pas être bousculé et les salles sont spacieuses ce qui je trouve invite à la balade et permet de reposer le regard entre 2 photos.
Je connaissais un peu le travail de Walker Evans, mais à travers cette retrospective j’ai découvert plus que le photographe, une part de l’homme qu’il était.
Walker Evans a photographié l’Amérique des années 1930 aux années 1970 en mettant le vernaculaire au coeur de son travail. Comme expliqué dans l’exposition : « Le vernaculaire désigne ici une production utile, domestique et issue de la culture populaire et des pratiques amateurs ou sans prétention artistique. » Ainsi, le vernaculaire est à la fois un sujet photographique pour lui mais aussi une méthode de travail. A travers son travail, on plonge en immersion dans une Amérique populaire faite de détails et de vérité.
Et avec des enfants
Et bien j’ai essayé… mais c’était loupé !
Mon fils de 6 ans et demi n’a pas du tout accroché… Selon lui, il ne voyait rien (les photos étaient trop petites et surtout pas à sa hauteur), l’exposition était trop longue (c’est vrai qu’il y a plusieurs salles en enfilade agencées pour justement donner cette impression d’espace et d’infini), et le sujet des photos n’avait pas d’intérêt (Walker Evans est un photographe américain du siècle dernier donc il ne s’est accroché à aucune référence).
Néanmoins, la présentation des oeuvres suivant des séries ou « collection » a quand même éveillé un peu sa curiosité mais de courte durée…